Tribune de mars 2023
Le choix du silence !
Il est parfois difficile de devoir serrer les dents et s’astreindre à cette discipline pour ne pas apparaître comme un mauvais perdant ou le petit revanchard dont certains auraient aimé m'affubler après les élections.
Ce silence a d'ailleurs fait naître une nouvelle rumeur depuis juin 2020 sur mon départ à Miami ! Je tiens donc à remercier tous les Audoniens que je rencontre régulièrement en très grand nombre depuis ces deux dernières années dans les rues de Miami sur Seine, à Rosiers Street, G. Péri ou sur Michelet Road, en passant par " Vieux Saint Ouen Beach", et qui me posent deux questions : « Mr Delannoy comment allez-vous et allez-vous revenir ? » Comme je n'ai pas la joie de tous vous croiser, je vais répondre à ces deux interrogations. Je vais bien car la politique et le goût du pouvoir n'ont jamais été pour moi le moteur de mon action citoyenne ou d'un bonheur personnel pour satisfaire mon égo.
Et à la deuxième question, je vais d'abord prendre le temps régulièrement de défendre mon bilan car c'est aussi défendre mon honneur ! Il appartiendra à une nouvelle génération de construire une possible alternance politique car pour ma part j'ai définitivement tourné la page.
Ma ville me manque, vous me manquez… mais j'ai retrouvé ma liberté, ma famille et quand je vois l'ensemble du travail accompli et des changements profonds sur notre ville que cette nouvelle majorité s'attribue après l'avoir tellement critiqué dans l'opposition, je peux affirmer « que je n'ai pas si mal bossé » en si peu de temps !
Nous nous retrouverons chaque mois à travers cette tribune de l’opposition dans le journal de la ville et comme les quelques lignes qui me sont imparties ne sont pas suffisantes pour aborder et développer les sujets importants pour votre quotidien, vous pourrez continuer à découvrir l’intégralité des futures tribunes sur cette page.
Faites circuler cette tribune à vos proches, vos amis, vos voisins.
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune d'avril 2023
Une dette en forme de « datte » !
Un grand merci aux 276 audoniens qui m'ont adressé des messages de remerciements et de sympathies à la suite de ma dernière tribune afin de reprendre contact avec eux et qui apportait un éclaircissement nécessaire sur mon absence volontaire, ma santé et surtout sur mon avenir politique !
Je n'ai reçu qu'un message très désagréable auquel j'ai répondu, c'est sûrement ma marque de fabrique et cela montre toujours mon profond respect des règles démocratiques par rapport à mon successeur, à l'égard de mes détracteurs.
Il faut savoir accepter la pertinence des uns, la malveillance des autres, le débat constructif face à la vindicte et aux mensonges de certains, et reconnaître que parfois les choix difficiles sont les plus nécessaires pour l'intérêt général, quitte à être incompris !
45 % d'impôts en plus, ce n'est pas la meilleure façon de se rendre populaire, et il est vrai que cette augmentation colossale des taxes locales en tout début de mandat ressemblait plus à un suicide collectif programmé pour les élections suivantes plutôt qu'à de sympathiques caresses électoralistes.
Mais revenons sur le sujet car durant mes six années de mandat, je peux maintenant avec le recul expliquer les faits sans avoir honte des résultats sur les finances communales.
En 2014 la ville était au bord du dépôt de bilan avec 170 millions de dette et un déficit programmé sur le bilan de l'aménagement de la ZAC des Docks de 150 millions d'euros…Ainsi qu’une programmation à la baisse, de l'ordre de 40 millions d'euros, sur les dotations de l'Etat pour les six années à venir.
Ce qui nous amène à 170 +150+40 =360 millions de dette pour cette nouvelle majorité fraîchement élue en mars 2014.
Voilà donc un beau cadeau de bienvenue pour le nouveau maire que je fus dans cette ville, après 70 ans de gestion de "GAUCHE".
La collectivité, devant cet état financier hors norme, devait donc être mise sous tutelle préfectorale. Mais j'ai refusé de laisser le préfet administrer la ville alors que je venais, après 20 années passées dans l'opposition, de remporter une énorme victoire électorale.
J'ai fait le choix de la responsabilité alors que j'aurais pu laisser le préfet prendre les mesures impopulaires à ma place.
J'ai considéré que je ne pouvais pas fuir mes nouvelles responsabilités et que je devais démontrer aux Audoniens qu'ils avaient eu raison de faire confiance à une équipe courageuse et sincère, que notre engagement était total afin de reconstruire une nouvelle ville pour tous et que cette attractivité à venir allait nous permettre d'accueillir une nouvelle population, non pas pour remplacer les Audoniens historiques mais plutôt pour s'ajouter à eux, nous permettant ainsi de recréer les conditions tant nécessaires aux bons équilibres sociaux, culturels et économiques dans une ville qui s'était enfoncée dans la paupérisation afin de garantir un fonds de commerce électoral à une gauche plurielle en perdition.
J’ai donc fait le choix du défi plutôt que du confort politique, en refusant la mise sous tutelle, et j'ai pris les décisions impopulaires pour redresser les finances de la ville.
Durant nos six années de mandat, la ville de Saint-Ouen a donc commencé une profonde mutation et des transformations importantes ont vu le jour. Bien évidemment, aboutissent aujourd'hui seulement les grands projets que nous avons lancés avec enthousiasme et sous les quolibets, voire les insultes, d'une caste politique municipale à gauche qui n'avait jamais accepté le choix des Audoniens de les envoyer pour la première fois dans l'opposition.
Mes détracteurs durant tout le mandat ont martelé que j'avais augmenté les impôts et baissé les dépenses municipales.
Mais avec 360 millions de dettes, comment aurais-je pu faire autrement ?
Oui j'ai eu le sale rôle et j'ai dû faire le sale boulot pour sauver la ville qui m'a vu naitre et fait grandir.
Oui j'ai fait le job, en réduisant la dette de 140 millions d'euros sur les 360 millions laissés par d'autres, et en seulement six ans.
Oui j'ai initié et lancé les grands projets structurants pour l'avenir de la commune.
Et pourtant j'ai été battu ! Rien de plus normal dans le contexte difficile d'une ville à réanimer !
Je n'ai pas toujours été en mesure d'expliquer mes choix mais je préférais construire des écoles que dépenser de l'argent dans de la communication outrancière, comme le fait actuellement le maire pour cacher son manque de vision. Nous le constatons chaque jour quand la principale obsession du maire est de réécrire une belle histoire à sa gloire et récupérer l'intégralité du travail de ses prédécesseurs, en s’accaparant honteusement le fruit du travail de la précédente majorité.
Oui ils nous ont laissé une dette en sachant, comme disent parfois les jeunes, qu’ils nous mettaient « une datte » qui nous poursuivrait tout au long du mandat.
Mais le vrai scandale dans cette triste affaire de dette c'est que notre belle élite de gauche, qui a dénoncé à chaque occasion, à chaque séance du conseil municipal, dans chaque tribune ou réunion publique, le fait que j'avais procédé à la plus importante hausse d'impôts et que ces 45 % de hausse étaient un hold-up financier, les mêmes qui sont aujourd'hui en place et aux affaires, auraient très bien pu défaire ce que William Delannoy avait fait !
C'est une simple délibération budgétaire fixant les nouvelles bases d'impositions communales, à mettre à l'ordre du jour d'une séance du conseil municipal.
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les élus de la majorité ainsi que les faux élus d'opposition de gauche, je vous invite donc à aller jusqu'au bout de vos déclarations passées : RENDEZ L'ARGENT ET BAISSER LES IMPÔTS DE 45 % !
Car si vous ne le faites pas, alors c'est qu'une fois de plus vous avez tous menti… aux Audoniens !
Faites circuler cette tribune à vos proches, vos amis, vos voisins.
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Ma tribune de mai 2023
Île des vannes, pas si drôle !
Je souhaite vous faire partager la question d'un Audonien concernant l'Île des Vannes : « J'entends M. Bouamrane dire que votre projet était de faire une Île de la Jatte bis en plus cheap. Je voulais donc savoir quel projet vous aviez réellement pour l'IDV ? Je trouve en effet un peu facile de vous mettre sur le dos la déliquescence de ce site alors que vous n'étiez là que depuis 2014 ». J'ai donc apporté ma part de vérité à cette personne et il me semble intéressant de la porter à la connaissance de tous. Disposant ici de trop peu de place pour la retranscrire, je vous propose de lire ma réponse ci-dessous.
Cher Monsieur,
Je vous remercie de prendre le temps de me poser cette question car elle me permet de répondre sur mon action et d'apporter une fois de plus un rectificatif aux mensonges de Mr Karim Bouamrane.
Ma seule et véritable action sur l'Ile St Denis dans le dossier Jeux Olympiques a été de réussir à imposer au comité d'organisation et à son outil technique, la Solidéo, d'inclure notre équipement sportif de l’Ile des vannes dans le périmètre des lieux pouvant recevoir des athlètes à proximité "évidente" du futur village olympique.
Comme vous le rappelez justement, cet équipement comme tant d'autres venait remplir la triste liste des ruines sportives municipales avec le stade Bauer, la patinoire, nos centres de vacances et autres bâtiments administratifs n'étant plus très opérationnels pour des raisons de mises aux normes ou par manque d'entretien !
Et, bien antérieurement à mon élection de 2014, les majorités successives portent donc une réelle responsabilité sur l'état de vétusté de ces équipements. D’ailleurs Mr Karim Bouamrane en a fait partie durant 19 longues années et a même été le Maire adjoint aux sports de Jacqueline Rouillon durant un mandat. Certains tentent de faire oublier ce détail de l'histoire politique de Saint Ouen mais il est temps de le rappeler quand-même !
Oui, au moment où la France, portée par la candidature de Paris, a remporté le défi d'organiser cet événement sportif international, j'ai construit un argumentaire politique qui avait comme unique objectif de bénéficier des jeux olympiques pour ressusciter notre équipement sportif, construit historiquement et étrangement sur la ville voisine, elle aussi PCF, ce qui peut expliquer la relation fraternelle pour y implanter cet équipement et le laisser ensuite totalement en déshérence au fil du temps .
Lors de ma prise de fonction, la ville ne pouvait pas assumer le coût de cette réhabilitation au vu de son état financier, laissé aussi par les mêmes qui ont ruiné nos équipements et nos comptes publics. Je me suis donc attelé à faire payer cela par d'autres ! J'ai ainsi convaincu Mr Jean Castex, qui était à l'époque Mr J-O, de financer intégralement et à hauteur de 18 millions, les travaux de réhabilitation de la Nef et de la piste d'athlétisme de l'Ile des Vannes (12,5M€) ainsi que la restructuration du gymnase Pablo Neruda à hauteur de 5,5M€. Voici mon seul objectif concernant ces équipements totalement inadaptés et à l'abandon, trouvés à mon arrivée.
Pour le reste et la posture politique de notre imposteur local, je le laisse dans sa caricature grotesque d'un maire efficace qu'il rêve surement d'être, mais qui demande d'autres qualités que la simple élaboration d'une communication outrancière, basée sur un révisionnisme communal et l'autosatisfaction du maire sur sa personne ainsi que son excellence pour faire avancer des sujets structurants pour une ville comme Saint Ouen.
Durant ces trois dernières et longues années je l'ai regardé en serrant les dents « exceller » dans ses réels domaines de compétence, à savoir le mensonge et la réécriture de l'histoire politique de notre ville, gommant avec habileté sa participation au fiasco des majorités précédentes auquel il a participé durant 19 années.
Je ne vais pas insulter votre intelligence, comme le fait Mr Bouamrane ou certains de ces proches, car tenter de vous faire croire que le maire de Saint Ouen peut agir sur la destinée politique, sociale et urbaine de la ville voisine, est à la fois méprisant pour les habitants et les élus de l'île Saint Denis et tellement grotesque dans la bouche d'un responsable politique, que cela en dit long sur la personne qui dirige notre ville.
Mais soyons un peu lucides sur qui veut faire de cet équipement un morceau d'une soi-disant Ile de la Jatte à venir ? L'ancien Maire qui s'est battu pour faire financer la rénovation avec de l'argent public par d'autres et éviter que ces équipements, qui devaient après les JO revenir dans le giron municipal au profit des associations sportives et des activités scolaires des audoniennes, restent obsolètes par manque de moyens financiers de la commune (au vu des dettes laissées par d'autres) , ou bien, comme le fait le maire actuel et sa majorité de "Gauche", en donnant un équipement flambant neuf à une entreprise privée qui sera sûrement une pouponnière élitiste pour faire émerger les futurs stars du basket issues de nos banlieues et des catégories populaires et d'en faire une machine à fric ? Et cela sans avoir fait l'investissement privé nécessaire dans le bâtiment mais l'obtenant après sa réhabilitation avec de l'argent public !
Si c'est cela être de gauche à Saint Ouen alors je n'ai pas à rougir de m’être placé de l'autre côté de l'échiquier politique et d'avoir fait ce que j'ai fait pour ma ville et ses habitants. Je regrette seulement de ne pas avoir su mieux me vendre pour assurer ma réélection, mais je pensais naïvement que les Audoniens ne voudraient pas revenir en arrière et que le travail de fond était plus important que de la communication et du marketing grossier. Je me suis trompé et j'ai perdu les élections mais je crois que ma nature n'était pas faite pour ça.
Dans cette histoire de l'Ile des Vannes celui qui va faire une bonne affaire c'est sûrement Tony Parker et son pôle d'actionnaires mais certainement pas les Audoniens ! Merci Karim….
Cordialement à vous,
William Delannoy
Ma tribune de juin 2023
L’ÉCOLE, C’EST FINI !
Faisons un petit calcul mental sur les objectifs scolaires de cette majorité se réclamant de Jaurès !
5-2 = plus que 3 écoles avec K.Bouamrane !
Veuillez trouver ma tribune vraiment libre Ci-dessous
Et en BONUS, ma première tribune de juin 2021, censurée par le Maire, prouvant son attachement à "la notion de tribune libre"
Quand nous sommes arrivés en 2014, il manquait 5 groupes scolaires pour accueillir les enfants d'une population plus jeune mais aussi en plus grand nombre car à terme notre ville devait passer de 40 à 60 000 habitants en 20 ans. Donc entre le retard pris par nos prédécesseurs et le développement à venir il fallait, dès notre arrivée en 2014, lancer un grand plan de 5 nouvelles constructions et commencer dans le même temps la rénovation de nos groupes scolaires existants. Pour cela il fallait trouver des solutions foncières et financières qui bien évidemment n'existaient pas dans les cartons de l'ancienne majorité de gauche, en dehors d'une vague étude de possibilité en lieu et place du centre Ampère !
Mais comment faire quand on est de gauche pour virer la bourse du travail et les syndicats de leurs locaux respectifs qui jouxtent ce centre ? Et bien vous laissez l'étude bien au fond du carton…Et l'école avec !
Notre première décision politique pour l'éducation a donc été de découper le terrain du centre Ampère pour y développer le groupe scolaire La Fontaine en réussissant à la financer avec les droits à construire encaissés par la ville pour l'ensemble de la parcelle. C'était impératif car plus aucune banque ne voulait nous financer. Pour bien comprendre la situation financière c'est l'équivalent d'un redressement judiciaire pour une entreprise avant le dépôt de bilan et pour une collectivité c'est la mise sous tutelle par les services de l'Etat et c'est le préfet qui administre la commune comme un liquidateur judiciaire peut le faire pour une entreprise.
Merci à la CGT et aux élus d'opposition PCF de l'époque, en tête de gondole, pour leurs aides précieuses à faire capoter le projet !
Le transfert du gymnase vieillissant d'Ampère, avec une relocalisation angle Bauer-Rosiers, devait s'opérer en phase 2 et s'autofinancer de la même façon pour ne pas impacter les finances communales.
Notre seconde décision s'est prise quand les services Droits des Sols de Plaine Commune m'ont fait part d'une volonté d'un propriétaire foncier de développer un programme immobilier devant le stade Bauer. J'ai refusé cette idée et ils sont revenus avec un projet d'immeuble de bureau de 7500 m2.
J'ai demandé à rencontrer les promoteurs pour leur faire une proposition d'échange de foncier sur la ZAC des Docks, à m2 équivalents, qu'ils ont acceptée et c'est comme cela que nous avons trouvé rapidement une solution dans le quartier pour absorber l'évolution de celui-ci et l'arrivée importante de logements du projet Village des Rosiers.
Je ne reviendrai pas sur l'épisode de l'occupation orchestrée, dès le lendemain, par le DAL dans ces locaux fraîchement acquis par la ville pour y installer des « mal logés » afin de nous réclamer dans la foulée un relogement pour tous dans le parc social de la ville. Ce que j'ai refusé par respect pour celles et ceux qui avaient, eux, respecté la loi en faisant simplement une demande dans les règles et qui attendaient déjà depuis plus de 10 ans d'obtenir un logement social.
Cela nous a fait perdre 18 mois mais il est vrai que l'éducation des enfants n'est pas la cause des défenseurs des « mal logés ». Chacun sa part de marché dans le dur combat d'une représentativité associative et politique pour obtenir une légitimité et les subventions qui vont forcément avec !
Nous avons donc lancé la construction du futur groupe scolaire au nom de Jules Rimet qui a eu la bonne idée de créer la coupe du monde de football mais surtout qui était le fondateur de notre club de football local. Le Red Star c'était donc lui !
J'avais personnellement mouillé le maillot pour cette école et je souhaitais que les plus grands joueurs depuis la création de la coupe du monde illustrent chaque couloir et que le nom de tous les finalistes soit inscrit sur les murs de la cour de cette école. Malheureusement la nouvelle majorité municipale, désireuse de s’approprier le projet, a débaptisé l’établissement au prétexte de la féminisation des lieux publics …
La troisième école était sûrement la plus importante pour l'avenir des docks et des futurs Audoniens car les savants calculs des descendants de Jules ferry n'avaient pas pris en compte que l'arrivée massive de trentenaires sur la ville se traduirait forcément par l’afflux, dans la foulée ou à court-moyen terme, de nombreux enfants venus agrandir fa famille.
Il manquait donc bien un groupe scolaire pour le projet des Docks et il ne fallait pas compter sur le groupe scolaire Mandela déjà rempli avant l'arrivée de futurs habitants, ni sur Petit Prince accueillant les enfants de la phase 1 autour du grand parc, pas plus que sur l’école PEF, elle aussi très utilisée par les habitants du vieux Saint Ouen, pour résoudre l'équation scolaire.
Dans ce casse-tête de la carte scolaire, les services de la vie scolaire et mon adjointe ont été impeccables pour apporter des solutions au plus grand nombre et pour résoudre au cas par cas les situations les plus compliquées pour le bien-être des enfants.
Une fois encore l'opposition de gauche responsable de la situation après 70 ans de gestion communale a su manipuler par le mensonge et la peur, via les structures très politisées des parents d'élèves, les familles fraîchement arrivées et qui pouvaient penser que William Delannoy était responsable de la situation actuelle.
La gauche n'hésite jamais quand elle doit organiser la fronde institutionnelle, même quand elle porte la responsabilité de son incompétence, et il faut avouer que dans ce domaine elle excelle à infiltrer toutes les structures associatives et culturelles, surtout pour revenir au pouvoir ! Les urnes ont ainsi parlé à la fin de mon mandat !
J’ai donc pris la décision de convoquer l'ensemble des promoteurs et de leur faire payer un nouveau groupe scolaire en les menaçant de stopper les permis si je ne pouvais pas accueillir les enfants de leurs futurs acquéreurs.
Nous avons donc voté deux délibérations en conseil municipal, la construction non programmée d'un 3em groupe scolaire pour les Docks, en dehors du périmètre de celui-ci, mais aussi la modification de la programmation de logements rue Ernest Renan, initialement prévue par la Semiso, afin de remplacer ceux-ci par un nouveau groupe scolaire.
Je n'étais pas mécontent de moi car trouver 30 millions d'euros dans la poche des promoteurs pour rembourser le manque à gagner de la Semiso et financer intégralement le coût de construction d'un nouveau groupe scolaire sans alourdir le bilan de la ZAC, ce n'est sûrement pas Karim Bouamrane qui aurait pu faire cela !
Un 4e groupe scolaire devait voir le jour au-dessus du centre de maintenance de la ligne 14 côté Clichy, le long de la rue Jean, car celui-ci devait partiellement être enterré et j'avais négocié avec la RATP que ce groupe scolaire soit attaché à une ferme urbaine au-dessus du futur SMR, géré par la RATP puisque la régie en était la propriétaire.
Nous avions convenu que l'école s'appellerait les "Petits Métropolitains" et que la décoration serait faite avec le concours financier de la région Île de France, que la RATP s'occupait des objets et photos pouvant servir à construire une scénographie retraçant l'histoire du métro parisien depuis sa création jusqu'à nos jours.
Ce beau projet a été remplacé par un projet en partenariat avec la ville de Clichy qui va construire un nouveau groupe scolaire sur son territoire et qui a trouvé un « Gogo » qui s'appelle "la ville de Saint Ouen", via sa majorité, pour financer 30% de cette école sur la ville voisine !
Encore une usine à gaz intercommunale qui fonctionnera de la même façon que fonctionne Plaine Commune qui gère notre éclairage public et la propreté de nos rues ! Quelle erreur…
Mais si c'était la seule ! Non, ils ont aussi totalement annulé la 5e école qui allait à la fois nous permettre de retravailler plus largement le projet urbain du quartier Cordon-Lamotte-Taupin à travers un financement d'état pour démolir un patrimoine social vieillissant, énergivore et mal construit, au profit de nouvelles résidences plus adaptées aux besoins des habitants, avec des dépenses de charges énergétiques maîtrisées.
Une fois encore je me suis attaché à discuter personnellement avec les propriétaires du bâtiment existant face à notre belle gare des Godillots, totalement restaurée par son propriétaire qui a fait en famille un travail remarquable. Ce bâtiment, ex EUROSITE, était à l'origine un lieu accueillant des formations professionnelles, donc disposant déjà de salles de classes, cantine, espaces verts avec entrée principale, et adossé à un jardin public pour les enfants et les parents. Bref, l'endroit idéal pour installer un groupe scolaire en conservant le bâtiment et en l'adaptant rapidement, ce qui nous permettait de gagner du temps pour vider enfin totalement l'école Bachelet et sortir définitivement des problèmes liés à la présence d'amiante. Nous répondions aussi à la redéfinition urbaine d'un quartier avec l'intégration d'un nouvel équipement public.
Et bien non ! Notre belle nouvelle majorité municipale décide de stopper ce projet et remet en selle un programme immobilier que j'avais refusé, et qu’après discussion avec le propriétaire et le promoteur, avais réussi à transférer encore une fois dans les Docks pour construire un immeuble de bureau près de la future halle gourmande.
Durand six longues années, ils ont vociféré sur la densification de la ville et le jour où ils arrivent aux fonctions, ils suppriment une école pour construire un immeuble à la place !
Et les pseudos écologistes de gauche ont été totalement absents car, quitte à annuler un projet scolaire, ils auraient au moins dû défendre l'agrandissement du square Helbronner !
Voilà ce qu’est la gauche Audonnienne !
Mais ça marche toujours ! Plus de manifestations devant la mairie, plus d'occupation dans les écoles, plus de tentes à côté de l'hôtel de ville, plus de grèves à la Semiso ou dans l'Administration audonnienne, plus de parents d'élèves désespérées par la carte scolaire, plus de syndicats pour orchestrer des faux combats ! En fait, plus de William Delannoy pour les faire exister, plus de droite pour les faire se mobiliser, plus de fachos pour les gauchos !
Mais heureusement, Saint Ouen la Rose maintenant, Saint Ouen encore un peu Rouge et Saint Ouen pas très verte sont revenues aux affaires et c'est sûrement ça l'essentiel pour tout ce petit monde !
Cordialement à vous,
William Delannoy
Le Bonus du mois
TRIBUNE William DELANNOY de Juin 2021 – censurée
Avis aux Audoniens
Dans le journal précédent une tribune m'a été attribuée sans demande de ma part avec un message mensonger sur mes capacités à rendre un texte dans les temps.
Mr le Maire que vous soyez baratineur et manipulateur, c’est votre problème et celui de celles et ceux qui ont voté pour vous, mais que vous instrumentalisiez mon image et le respect que je porte aux Audoniens est indigne du premier magistrat !
Commencez donc par remercier votre opposition d'avoir assaini les comptes de la ville et d'avoir lancé et laissé de grands projets dans les cartons de la précédente majorité .
William Delannoy
Ma tribune de juillet 2023
C’est pas moi… c’est lui !
A la question d’un collectif de nouveaux habitants dans le quartier Gare de Saint-Ouen limite Clichy, concernant l’implantation du terminal de bus, j’ai une fois encore rectifié les propos du maire à l’encontre de son prédécesseur ! A croire qu’il a complètement oublié les 19 années passées auprès de Jacqueline Rouillon ! Ah ces socialistes, toujours les mêmes… « responsables mais pas coupables », surtout des promesses qu’ils ne tiennent pas !
Voici donc ma réponse que je souhaite vous faire partager :
Tout d'abord merci aux riverains de ce nouveau quartier de me poser cette question et je vais y répondre sans détour car, au fond de moi, je savais que ces choix purement idéologiques, de la part des sachants de l'aménagement que sont les techniciens des entités concernées, seraient contestés par les futurs habitants du quartier.
Il est en effet très difficile de s'opposer à l'État, la RATP , le Syndicat Régional des Transports d'Ile de France car, bien évidemment pour empêcher tout débat, il n'y a qu'une seule règle, l'argument ultime : "Mr le Maire, la tranquillité de quelques nouveaux habitants importe peu face à l'intérêt général"! Fermez le ban, la discussion ne peut plus avoir lieu.
La prolongation des lignes de bus aux portes de Paris est devenue nécessaire avec l'arrivée de la ligne 14 sur la ville, et la RATP a imposé (même au maire de Saint Ouen) que le futur terminal de bus soit installé au plus près de la gare afin de mutualiser les coûts d'équipements pour les conducteurs de bus, pour les accueillir au moment de leurs pauses, mais aussi pour que les usagers des transports puissent être au plus près de leurs connexions bus-RER-métro !
Je militais donc pour mettre ce terminal un peu plus loin car bien évidemment que les nuisances liées à son fonctionnement auraient pu être acceptées plus facilement face aux immeubles de bureaux, 200 mètres plus loin, que devant vos immeubles. Mais j'étais bien seul à défendre cette cause car la RATP finançait exclusivement les aménagements extérieurs qu'elle souhaitait mais sortait du financement si la ville exigeait d’autres hypothèses. Ils se sont donc tous vus et entendus, le Département qui maîtrise le bd Victor Hugo et la future avenue de La Liberté, Plaine Commune pour les autres espaces publics et la SEQUANO pour la ZAC des Docks, mais aussi Ile de France mobilités qui finance également les gares, et ont tous validé ce choix pour ne pas contrarier la RATP !
Il est vrai aussi qu'en fin de mandat un Maire n'a plus forcément autant d'autorité qu'au début, et pour être sincère avec vous, c'est encore plus vrai quand sa majorité se désagrège. Il est alors impossible d'empêcher ce genre de décisions de la part des techniciens et de l'Administration, qui eux savent que quoi qu'il arrive électoralement, ils seront encore là !
La seule chose que j'ai pu obtenir à l'époque, mais cela a peut-être changé avec cette nouvelle majorité, c'est de n'avoir que 3 lignes de bus et non pas 6 comme ils voulaient tous le faire au départ. Mais bien évidemment que le meilleur emplacement pour ce terminal était près des bureaux !...
Je me doutais bien qu'ils me chargeraient tous des sujets impossibles à vendre à la population. C'est pour toutes ces raisons que je souhaite maintenant défendre mon mandat et expliquer en toute franchise le dessous des cartes. Et c'est encore plus simple pour moi puisque j'ai conservé l'intégralité des documents pour laver mon honneur.
Je reste à votre disposition pour vous répondre lors d'une réunion si vous le souhaitiez et évidemment que je me ferais une joie de rétablir certaines vérités, surtout en présence de La SEQUANO.
Cordialement à vous.
William Delannoy
Ma tribune de septembre 2023
Le temps judiciaire a sonné !
Durant mon mandat de Maire je n'ai pas été ménagé par celles et ceux qui considéraient, et encore aujourd'hui, que cette ville étant traditionnellement de Gauche, était de facto leur propriété !
Certains ont donc mis en œuvre une véritable entreprise de démolition et n'ont pas hésité à me salir publiquement sur tous les supports de propagande afin de véhiculer durant ces six années une image de moi loin de correspondre à ce que je suis vraiment. Aujourd'hui l'ensemble des décisions judiciaires sont tombées.
Le temps électoral est passé plus rapidement que la justice et le mal était fait permettant aux médiocres de gagner leurs billets de retour !
C'est cela la réalité de la vie politique française. Vous vous faites insulter, certains utilisent le mensonge, la peur, organisent le désordre, manient la désinformation et alimentent la haine et quand vous faites appel à la justice il faut pratiquement 6 longues années pour vous laver des injures publiques ou autres caricatures nauséabondes dont certains sont si friands pour arriver à leurs fins.
Ils ont tous été condamnés.
Toutes celles et ceux qui m'ont traité de "premier magistrat délinquant ", ont perdu en première instance et comme Karim Bouamrane ne compte pas l'argent qu'il dépense allègrement puisque ce sont les impôts des Audoniens, il s'est offert un accord politique de circonstance avec ses anciens adversaires de gauche en leur proposant de mettre à la charge de la commune les dépenses judiciaires liées à ces procédures que j'avais initiées après tellement de propos diffamatoires.
Après les condamnations de l'ancien adjoint de Jacqueline Rouillon, celle de Mr Majdi Jeljeli, pour dettes locatives, et la décision de débouter l'association Mains d'œuvres de son action en justice à mon encontre, c'est au tour de Denis Vemclefs, Émilie Lecroq, François Giunta, et le célèbre chroniqueur de CNews Frédéric Durand, d'être condamnés à nouveau pour diffamation par la cour d'appel de Paris !
J'ai peut-être perdu les élections après toutes ces années d'insultes et de harcèlements sur les réseaux sociaux afin de me salir et me démolir politiquement, mais d'aujourd'hui la justice me rend ce que j'ai de plus cher, ma dignité d'homme intègre !
Non je n'ai jamais menti, oui j'ai travaillé dur pour faire de Saint Ouen ce que Karim Bouamrane tente de s'approprier, car entre 2014 et 2020 il y avait une vision commune et avait un vrai Maire pour Saint Ouen sur Seine !
La justice est donc passée, c'est pour moi une grande victoire personnelle même si je regrette que les Audoniens aient redonné leur confiance à tout ce petit monde pour diriger une ville qui méritait beaucoup mieux qu'eux !
Vous pouvez lire les jugements que je rends publics sur ces liens…
Car bien évidement le journal le Parisien se gardera bien d'en parler après avoir tellement participé à la vindicte politique de mes adversaires de Gauche.
Je reste et vivrai toujours, homme libre !
William Delannoy
Tribune d'octobre 2023
Un cas d'école !
Le mensonge est parfois la meilleure façon d'asseoir la légitimité de son action politique et pour cela, la communication reste une arme de désinformation massive quand vos administrés commencent à découvrir l'envers du décor.
Le contre feu allumé par le maire et les membres de son cabinet suite à une tribune de l'opposition ( lien tribune) sur la paternité politique des nouveaux groupes scolaires devait donc bien servir d'écran de fumée pour dissimuler l'inaction municipale en termes de projets et de développement d'équipements publics.
Beaucoup d'annonces, beaucoup de beaux discours, beaucoup de grandes déclarations médiatiques, pour très peu de résultats, voilà la vraie marque de fabrique de cette majorité municipale pour laquelle les ambitions personnelles priment sur l'ambition collective de la Commune !
Une campagne de presse a donc été lancée pour faire croire que l'ancienne majorité municipale avait lancé des projets structurants d'équipements publics sans avoir de quoi les financer !( article du parisien du…. (Voir lien)
Le groupe scolaire Andrée Chedid (rue Ernest Renan) est un groupe scolaire décidé en 2018 sous l'ère Delannoy car les écoles des Docks "Le Petit Prince » , "Mandela" et "PEF" étaient remplies alors qu'il y avait encore près de 2000 logements à livrer dans la phase 2 du nouveau quartier des docks.
Du coup j'ai demandé aux promoteurs de payer une rallonge supplémentaire de 25 millions de participations dans le bilan de la ZAC des docks pour réaliser cette école sans que cela alourdisse le déficit de la ZAC qui était de 150 millions en 2014 et que nous avons réduit à 80 millions en 2020 en augmentant les droits à construire. En effet, si les promoteurs devaient gagner plus en augmentant le prix du m2, la ville et les Audoniens devaient aussi récupérer des recettes supplémentaires pour financer les restructurations nécessaires aux améliorations communales.
Donc le budget de la ville pour le groupe scolaire "Andrée Chedid" c'est zéro euro sur le budget communal pour sa construction.
Après, sur le groupe scolaire "Aretha Franklin" (Vieux Saint Ouen) la ville a financé simplement 40 % de son coût de construction, puisque la SOLIDEO, aménageur des JO, en prenait 60% correspondant aux besoins scolaires générés par les futurs logements de l’après JO dans ce futur nouveau quartier (village olympique), soit 1000 logements de plus pour la seule ville de Saint Ouen Sur Seine sur les 20 hectares concernés !
Il n'y a que le groupe scolaire Colette Besson (Bauer) qui a été intégralement financé sur le budget de la ville, avec une enveloppe de départ de 15 millions uniquement pour la construction, donc durant le mandat à venir de Mr Bouamrane, puisque la ville, en 2019, lorsque j'étais en fonction, avait payé l'acquisition du terrain pour 4.5 millions !
Ce n’est donc pas plus de 25 millions d'euros et non pas 67 millions € que la ville devait financer sur le budget municipal pour les 3 nouveaux groupes scolaires que nous avons lancés dans l'urgence entre 2014 et 2020 .
Enfin, 25 millions cela correspond au montant prévu, de la cession foncière du stade Bauer qui devait rentrer dans les caisses de la ville, sans parler des 15 millions de la vente du terrain angle Vaillant-Schmit, des 8 millions de TVA des travaux du grand parc de la phase 1 des Docks payés sous la mandature Rouillon et Delannoy et que la ville a récupéré sous la mandature de Mr Bouamrane, ainsi qu'une prime de l’Etat de 3millions € perçue en 2021 pour avoir été la ville, qui a le plus construit en Île de France…
Alors que le nouveau maire venait à peine d'être élu !!!!
À cela il faut également rajouter les 11 millions laissés dans les caisses de la ville au budget d’investissement pour réaliser le conservatoire en lieu et place de Mains d'Oeuvres et dont la nouvelle municipalité a abandonné le projet.
Donc si on additionne 25 millions de Bauer +15 millions de la vente du terrain angle Vaillant/Schmit + 8 millions de la récupération de TVA des Docks + 3 millions de prime de l'État + 11 millions dans les caisses pour le conservatoire, ça fait 62 millions d'euros de recettes pour véritablement 25 à 30 millions maximum de dépenses pour ces nouvelles écoles !!!!
Et le reste de ces recettes financières, qu'en avez-vous fait durant ces 3 années ? C'est ça la vraie question.
Une partie, je suppose, pour le nouveau gymnase car cette majorité a stoppé la deuxième phase de la parcelle Ampère qui devait rapporter plusieurs millions pour payer ce nouvel équipement après la démolition du gymnase de l'Alliance.
Alors, où est passé le reste ?
Voilà la vérité ! Mr le Maire, William Delannoy a été parfois brocardé de beaucoup de défauts par vos amis politiques et vous-même : pas très sympathique, autoritaire, absent sur sa ville, vous avez même, en début de votre mandat, affirmé que j'avais laissé une dette humaine et que les employés communaux avaient été maltraités durant 6 longues années, etc…etc.
Mais lancer comme "fake news", que je suis un irresponsable car mauvais gestionnaire, là vous allez trop loin !
Je peux à ce jour affirmer haut et fort que l'administration audonienne est actuellement dans une grande souffrance car maintenant ses agents voient la différence entre une bonne gestion municipale garantissant la sauvegarde des bons équilibres budgétaires des dépenses publiques,- afin de mettre en œuvre une véritable politique ambitieuse pour garantir l'avenir de la commune et le bien être des Audoniens-, et votre politique spectacle, transformant même le journal de la ville en "Magazine People".
La course aux titres, faire carrière dans l'élite du Parti, qu'il soit un jour Socialiste et le lendemain Macroniste, pas vraiment important du moment qu'on puisse jouer dans la cour des grands ! Voilà bien la seule motivation de notre exécutif municipal. Certains se rêvent donc ministrables, quand d'autres ont tout fait pour rejoindre, après 3 petites années de mandat d'élu local, les bancs feutrés du Sénat.
Voilà notre véritable différence entre votre politique et celle de la précédente équipe municipale, du moins pour celles et ceux qui m'ont suivi jusqu'au bout…et qui n'ont pas appelé à voter pour vous.
Nous étions mobilisés pour l'avenir de notre ville et pas pour notre propre avenir. Et cela les habitants de notre ville ainsi que l'administration Audonienne le savent bien… maintenant !
Faites circuler cette tribune à vos proches, vos amis, vos voisins.
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune d'e novembre 2023
Nos quartiers sont en France !
Notre Pays, pour celles et ceux qui ne le savent pas toujours, ne se trouve pas au Proche Orient et pourtant nous venons de connaître un des moments dans l'histoire de l'humanité qui ne grandit ni les hommes, ni les religions, ni les institutions politiques internationales, lorsque l'on voit ce que vivent des peuples toujours innocents quand certains, toujours minoritaires, veulent que la haine et la barbarie l'emportent sur l'amour.
Une guerre, quelle qu'elle soit et où qu'elle soit, ne règle jamais le passé ni le présent mais hypothèque toujours l'avenir des peuples qui la font ou la subissent car il y a toujours des dirigeants qui préfèrent exister à travers elle plutôt que de faire rayonner la paix avec les autres pour la paix des siens !
La France, notre pays à tous, quand l'on l'accepte ainsi, a fait le choix de la laïcité, pour que le vivre ensemble ne soit pas simplement un slogan d'agence de marketing pour une élite politique qui n'arrive plus à imposer cette simple nécessité !
La laïcité comme la liberté ne sont pas des acquis immuables et nous le voyons bien avec les drames que nous vivons sur l'ensemble du territoire Français, quand certains, invités parfois, ou non désirés le plus souvent, oublient que cette terre d'accueil comporte des lois, des règles de vie, une longue histoire avec ses traditions et une ardente volonté de rester un peuple multiculturel. Volonté de partage de cultures pour autant que l’on ne cherche pas à la soumettre à la violence en l'obligeant à renoncer à son patrimoine et à cette laïcité, qui demeurent le ciment d'une coexistence paisible et durable entre individus composant cet État Nation.
Cette même laïcité qui depuis son existence nous a permis d'accueillir, d'intégrer et d'assimiler des millions de femmes et d'hommes venus de divers horizons sans jamais renoncer à leurs origines ou religions mais en mettant la République et ses lois au-dessus de tout autre concept spirituel. La France doit être fière de ce choix, elle ne doit ni s'excuser et encore moins y renoncer et elle doit défendre à nouveau cette laïcité en danger, quitte à reprendre le chemin de plus en plus chaotique du débat législatif ou à redonner au référendum tout son sens et au peuple toute sa légitimité démocratique.
Nous ne pouvons en aucun cas laisser le doute s'installer dans nos esprits et le terrorisme s'enraciner dans notre sol, car les drames successifs ces vingt dernières années et la liste des victimes étant de plus en plus longue chaque année, doivent maintenant ne plus simplement nous alerter mais nous imposer l'action. Nous étions les uns et les autres dans un sommeil trop profond, bien confortable mais parfois coupable, et l'augmentation croissante des marches blanches nous permettait de ne pas faire de cauchemars durant cette léthargie collective.
Après l'atrocité des événements au proche Orient et l'escalade militaire mise en place dans cette région, certains, n'en doutons pas, après le meurtre à nouveau d'un enseignant sur la ville d'Arras, vont tenter d'importer ce conflit et ses haines sur notre territoire, et bien évidement dans nos quartiers.
Il nous appartient donc de nous réveiller, de nous lever pour empêcher que ce conflit lointain circule dans nos rues et se propage dans nos lieux d'enseignements. Nous savons que le but recherché des terroristes est de pénétrer certains esprits belligérants en diffusant des messages de propagande afin de détruire notre cohésion nationale pour y installer leur barbarie. Nous nous devons de nous unir pour combattre ce mal absolu, quitte à instaurer, si cela devient nécessaire, une République renforcée par une législation adaptée dans laquelle la laïcité restera notre idéal commun pour que le vivre ensemble soit enfin une réalité et non plus un objectif inatteignable !
Notre laïcité n'est pas négociable, elle ne peut subir aucune mutation et aucune mutilation. Elle n'est pas plus à géométrie variable pour satisfaire certaines singularités car son point fixe demeure le respect de toutes les diversités pour fabriquer ce lien républicain qui fait de la France une Nation indivisible.
Je n'ai jamais reconnu, ni les races, ni les religions, ni les couleurs de peau, pas plus que les différences sociales. Je me suis borné à croire que l'homme s'améliore par nature et au fil des recherches et de la connaissance. Je ne suis soumis qu'à un seul commandement, la défense de l'humanité dans son ensemble, et je reste déterminé quoi qu'il arrive à sauvegarder cette France des lumières … En étant prêt !
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune de décembre 2023
“Com”... Une halle !
2023 se termine et nous devons faire preuve d’optimisme pour 2024.
Il est tellement plus simple d'être dans la critique que parfois je lutte pour retenir ma plume car, ayant été à la fois dans l'opposition et dans la majorité municipale, je sais mieux que quiconque que la réalité peut remettre en cause un agenda opérationnel et c'est sûrement pour cela que je me bornais à informer les Audoniens de nos réalisations sans excès de communication.
Actuellement nous assistons à un empressement de plus en plus flagrant à camoufler l’inaction de cette équipe municipale misant plus sur l'effet d'annonce d'éventuelles réalisations à venir que sur la concrétisation de celles-ci. Cette méthodologie peut nous amener à une analyse de circonstances : c'est au mieux un manque de clairvoyance politique, mélangé à l’amateurisme d'une équipe dépassée par les enjeux d'une ville en pleine mutation, ou au pire nous faisons face à un cynisme autocratique d'un groupuscule qui s'arroge le droit d'être dans la manipulation des institutions ! Et bien c'est sûrement beaucoup des deux auxquels il convient de rajouter une méthode de gouvernance made in Karim Bouamrane qui mélange communication à outrance, festivités tous azimuts et dépenses inconsidérées à travers des organisations d'événements de types showbiz afin de faire briller une petite cour culturelle inféodée au premier magistrat et à ses largesses financières.
Alors parlons de ces annonces sentant bon la flatterie électorale.
Prenons un exemple pour les bonnes bouches ! Une fois de plus cette majorité sans projet, sans vision et sans vergogne qui n'hésite pas, dès qu'elle en a l’occasion, à s'approprier le travail de notre équipe en changeant le nom initialement donné pour revendiquer la paternité de ce qui devait être le vrai beau projet de “Grande Halle Gourmande” du futur Grand Paris, que nous avons lancé.
Et cela pour en faire un petit produit marketing d'une pseudo agence de “COM” qui a rebaptisé cette halle, avec la bénédiction du Maire, en “Communale”!
Je suppose que Valérie Pécresse n'a pas proposé que celle-ci s'appelle “Région halle” !...
Et pour couronner le tout, il est avancé, avec un grand renfort d'annonces, que cette structure ouvrira en 2023, ainsi que l'avait soi-disant décidé le premier magistrat de Saint-Ouen, faisant une fois de plus une promesse non tenue.
Quelle triste mascarade uniquement pour laisser croire que l'initiative de ce projet venait de la seule volonté du maire actuel alors que depuis 2016 cette merveilleuse histoire, d'un lieu dédié à la fabrique des savoirs culinaires et des goûts authentiques à travers nos terroirs, devait transformer notre ville en capitale des arts décoratifs avec son célèbre marché aux Puces et des arts de la table avec cette nouvelle Halle requalifiée, grâce à l'ambition d'une majorité entre 2014 et 2020 qui, elle, voulait vraiment le meilleur pour les Audoniens !
N'en doutons pas, et à mon grand regret, la grande halle gourmande s'éloigne tranquillement pour devenir la pâle copie d'un tiers-lieu mêlant restauration pseudo artisanale et culture tout aussi pseudo, comme il en existe déjà dans différents quartiers Parisiens !
Une écharpe, bleu blanc rouge, peut parfois faire illusion sur une photo accrochée sur un panneau d’affichage municipal mais cela ne fait pas forcément de vous un bon Maire et encore moins un grand Maire, quand celui-ci pense que les subventions qui coulent à flot achèteront le silence des présidents d'associations pour récolter les voix de leurs adhérents.
En cette période de fin d’année, je vous souhaite ainsi qu’à vos proches, famille et amis, de joyeuses fêtes de Noël !
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune d'e février 2024
Un Picard… Sinon rien !
Une fois de plus, la réécriture permanente de l'historique décisionnel de véritables choix politiques est la seule marque de fabrique de ce maire très fort dans la culture du révisionnisme communal !
Heureusement qu'il est d'une époque où les mensonges grossiers tournent en ridicule celui qui les prononce et que certains sur les réseaux sociaux ne craignent pas de rétablir une vérité qui dérange notre “Élusionniste local”.
Ainsi évoquons l'arrivée du Messie du surgelé, “Picard”, qui a mis tellement de temps à nous honorer de sa présence sur notre ville qu'il fallait bien en faire un événement aussi important que les JO…
Mais revenons quelques années en arrière quand, en 2017, j’ai personnellement téléphoné au président directeur général de Picard, Mr Philippe Dailliez pour lui demander pour quelles raisons son enseigne boudait notre ville. Sa réponse a été des plus simples : la clientèle n'est pas là car les CSP PLUS ne sont pas en très grand nombre sur la commune. À cette réponse de chef d'entreprise, d'une logique financière implacable que sont les fameuses “études de Marchés” pour implanter un commerce d'une grande enseigne, il fallait que je réagisse comme un maire qui estime que l'avenir de sa commune se construit aussi par l'arrivée massive d'une population plus jeune, plus parisienne et bien évidemment déjà cliente de ces produits préparés surgelés.
J'ai donc demandé à rencontrer ce grand patron et l’ai fait rire en lui rappelant que si la Région quittait le 7e arrondissement de Paris pour s'installer à Saint-Ouen c'est que peut être le maire avait su convaincre la présidente de la région Ile de France que notre ville prenait une nouvelle trajectoire qui s’inscrivait clairement dans l'élaboration du Grand Paris et que la banlieue allait disparaître naturellement.
Lors de ma rencontre en mars 2017, je suis sorti de cette première réunion avec l'engagement d'une ouverture sur la commune mais avec deux obligations : cette implantation devrait être en centre-ville et particulièrement entre la mairie et l'église pour permettre à la clientèle d'éviter le déplacement en voiture et la surface ne pouvait pas être inférieure à 250 m2 . Le seul problème c'est qu'aucun local correspondant à ces critères n’existait. Il fallait donc attendre une opportunité immobilière ou la perspective d'un nouveau projet sur ce secteur. Je l'avoue, dans ma tête je savais que le temps allait être long mais j'en avais fait un objectif de renouveau commercial aussi car une enseigne en amène généralement d'autres et il fallait bien enclencher la première étape.
Quelques semaines plus tard, c'est en allant chez mon coiffeur “Métamorphose Feeling” que Marco, mon coiffeur et copain d'enfance, me demande si j'étais au courant qu'un promoteur s'intéressait à plusieurs parcelles, dont son salon de coiffure, pour un projet immobilier. Ma réponse a été simple : avant de venir voir le maire, il faut déjà être bien avancé sur les acquisitions, les indemnités d'occupation des locataires. Ensuite la ville et le maire découvrent bien souvent le projet et les transactions au dernier moment quand le promoteur a une promesse de vente signée entre les mains.
Trois mois plus tard, les services Droit des Sols de Plaine Commune m'informent d’une demande de rendez- vous pour la présentation d'un programme immobilier à venir sur l'avenue Gabriel Péri. Le projet ne prévoyant que de petites cellules commerciales, j'ai demandé au promoteur de supprimer deux logements en rez-de-chaussée pour que la cellule commerciale initialement prévue passe de 80 m2 à plus de 250 m2 … J'avais mon local pour accueillir Picard !
Le covid est passé par là ainsi que l'élection municipale, nouvelle équipe mais comme beaucoup d'autres choses les projets étaient bien engagés. Après, que le nouveau Maire tente de briller sur le travail de son prédécesseur, cela est devenu un rituel et c'est peut-être un principe démocratique pour lui.
Enfin, comme le ridicule fort heureusement ne tue pas, le 1er magistrat a monté une cérémonie en grande pompe pour une échoppe de produits surgelés… Je lui reconnais cette qualité, il n'a jamais froid aux yeux !
Pour ma part, en 2014, les seules choses que je me suis approprié des mandatures Rouillon-Bouamrane, ce sont les ruines municipales, les centres de loisirs obsolètes, les équipements publics délabrés, une piscine qui prenait l'eau et des groupes scolaires saturés par l'arrivée de nouveaux habitants… sans oublier une dette colossale. Donc, effectivement, pas vraiment de quoi briller comme le fait actuellement le 1er magistrat en inaugurant tous les projets lancés par l'équipe de William Delannoy.
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune d'e mars 2024
La grande braderie a commencé !
Cette majorité soumise aux règles de fonctionnement du Maire et de son proche entourage ne se soucie guère de voir comment le premier magistrat liquide les biens publics au détriment de l'intérêt général.
Je dirais même que la gauche de cette équipe municipale a disparu en général et ne parlons même pas des élus communistes qui eux ont sombré à coup de sucettes et de symboles historiques comme le changement de nom du square Helbronner. À croire que le maire en donnant le sentiment d'honorer ce long passé municipal politique est en fait simplement en train d'enterrer le PC définitivement mais sûrement !
Cela n'est d'ailleurs pas pour me déplaire, moi qui ai toujours combattu le communisme en respectant les militants remplis de l'idéal collectiviste alors que leurs dirigeants ne pensaient qu'à leurs privilèges !
Mais revenons sur la vente des bijoux de famille !
Certains quand ils étaient dans l'opposition face à William Delannoy m'ont souvent reproché de ne penser qu'aux finances de la ville au détriment du bien être des Audoniens.
C'est sûrement plus simple de faire ce bonheur quand vous avez les moyens que de récupérer électoralement la 2e ville la plus endettée de France en 2014 et de laisser une situation assainie mais encore fragile en 2020 !
Donc il est vrai que je devais faire une politique correspondant à cette situation financière laissée par d'autres, et l'actuel Maire ne peut pas s'affranchir totalement de la dite situation que j'ai trouvée puisqu’il a été dans cette majorité, entre 1995 et 2014, un des acteurs privilégiés de cet effondrement des comptes publics de la Commune, en tant qu’adjoint au sport à l'époque et premier secrétaire local du partie socialiste après son transfuge du parti communiste.
La plupart des nouveaux habitants de notre commune ne connaissent pas vraiment le parcours politique des uns et des autres, il est parfois nécessaire de leur faire état d'une réalité passée. Quant aux plus anciens, ils ont sûrement été frappés d'amnésie !
Commençons par le stade Bauer, en évoquant d'abord le mensonge de la communication en parlant de rénovation pour calmer les défenseurs de “ne touchons à rien et conservons notre patrimoine identitaire” quitte à ne pas pouvoir évoluer sur ce stade pour des raisons de normes de sécurité.
Et bien l'astuce a été de démolir le stade historique et de reconstruire un nouvel équipement en parlant exclusivement de rénovation !
Et cette arnaque sémantique est passée sans grincement de dents, comme d'ailleurs, et cela est beaucoup plus grave, la densification du site « Bauer-Rosiers » qui lors du concours Métropolitain avait été établie dans le cahier des charges à 25 000 m2 pour des droits à construire d’un montant de 25 millions d'euros, soit 1000 €/m2 constructible.
Et bien cette nouvelle majorité a repêché ce promoteur qui n'avait cependant pas été capable d'ajuster son offre par rapport au cahier des charges initial et qui durant la campagne a été très actif électoralement pour me démolir sur le terrain politique et revenir ainsi sur le terrain à bâtir !
Il a été repêché par la grâce de la victoire électorale du nouveau Maire, pour faire son projet à 30 000m2 pour 26,5 millions € , soit cette fois ci 883€ par mètre carré construit, bien en dessous des 1000 € qui étaient fixés, et donc un joli cadeau de 3,5 millions € fait à ce promoteur qui a donc été de la même façon une perte sèche de recette pour le porte monnaie des Audoniens!
Mais restons courtois, le patron avait déclaré dans les média qu'avec William Delannoy il avait le sentiment d'avoir été escroqué, mais depuis, grâce à la nouvelle majorité et son 1er magistrat, ce sentiment a changé de camp et ce sont les Audoniens cette fois qui auront l'impression d'être les victimes d'une sorte “d’escroquerie et d'un abus de confiance en bande organisée ”!
C’est sûrement cela la “Réalité” de la justice sociale à gauche.
Le mois prochain nous continuerons à découvrir les ventes à la sauvette organisées par la Mairie.
Et croyez-moi les cadeaux financiers aux plus riches sont déconcertants…
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune avril 2024
La grande braderie - Acte 2 !
Dans ma tribune précédente je vous ai parlé du stade Bauer et de ces étranges décisions municipales qui nous paraissent mal négociées, transformant un manque à gagner pour les Audoniens et les finances communales, en de belles opportunités financières pour d'autres !
J'ai personnellement été choqué par la cession, pour des montants dérisoires, du patrimoine historique de nos centres de vacances, ce que nous appelions plus classiquement « nos colos »…
Alors aujourd’hui parlons-en !
Je vais de plus en plus regretter de ne pas avoir été un maire de “gauche” comme toutes celles et ceux qui se sont succédés durant près d'un siècle.
Car quand vous êtes un mauvais gestionnaire et que vous vendez mal les bijoux de famille, il vaut mieux être de gauche pour ne pas être suspecté de dilapider le patrimoine municipal.
Durant toute ma mandature, cette même gauche locale a fait croire à l'ensemble de la population attachée à ce patrimoine historique que William Delannoy avait vendu les centres de vacances… Ce qui a été, parmi tant d'autres, un énorme mensonge car je n'ai vendu aucun de nos centres de vacances mais simplement fermé ceux qui étaient totalement obsolètes et qui ne permettaient plus de recevoir des enfants dans les conditions de sécurité qui s'imposent à tout établissement recevant du public, et notamment des enfants pour lesquels les normes sont encore plus contraignantes pour tout organisateur de ce type de vacances en groupe.
Et oui, ce sont les mêmes qui dans l'opposition criaient que je voulais me débarrasser du patrimoine historique de notre ville, qui aujourd'hui votent dans la joie et l'allégresse la cession à des prix dérisoires de lieux magnifiques dans des régions de France qui ont enchanté des générations d'Audoniens !
Quand la direction générale des services municipaux m'a proposé de nous débarrasser de ce patrimoine que nous gardiennions, que nous chauffions et entretenions, j'ai donc demandé l'estimation financière de ce patrimoine pour voir si cela pouvait nous aider financièrement.
J'étais quand même devenu, grâce à la gauche, le nouveau Maire de “droite” de la 2eme ville la plus endettée de France en 2014 ! Alors oui, dans ce contexte, vous cherchez de l'argent pour payer les factures du quotidien, surtout lorsque le préfet vous indique que la commune ne pourra honorer les salaires de ses employés municipaux pour septembre 2014 si vous ne faites pas 8 millions d'économies sur les dépenses de fonctionnement !...
Nous avons donc voté, dans la douleur, les décisions les plus radicales et aussi les plus impopulaires car nous n'étions pas responsables de cette situation financière laissée par le PCF de Jacqueline Rouillon et le PS de Karim Bouamrane qui géraient la ville ensemble depuis 19 longues années !
Quelques mois se sont écoulés avant d'avoir dans les mains les fameuses estimations de France Domaine pour connaître les valeurs financières de nos biens communaux éparpillés aux quatre coins de la France.
Et bien je peux vous dire que ces estimations sont restées dans un tiroir, bien au chaud, car elles étaient tellement dérisoires qu'il était pour moi hors de question de vendre notre magnifique patrimoine pour des cacahuètes.
Ces valeurs étant tellement basses que j'ai demandé aux élus de la majorité de réfléchir à la seconde vie que nous pourrions donner à nos anciennes colonies de vacances.
Nous avons donc décidé que lorsque les finances de la ville le permettraient, donc dans le second mandat, nous investirions dans la réhabilitation de ce patrimoine pour en faire des espaces de loisirs et de détente familiale étant donné l'accroissement de la population que notre ville allait connaître dans les 15 prochaines années.
Nos concitoyens avaient besoin de sites touristiques authentiques et encore préservés, la ville de Saint Ouen en possédait, il suffisait de les réanimer et de créer les conditions d'un tourisme “vert” familial et populaire pour le rendre attractif et au juste prix concernant la tarification en appliquant un quotient familial.
Voilà donc notre belle gauche revenue aux affaires et revendiquant cette fois le droit de cession de nos colos à vil prix pour simplement se débarrasser d'un problème plutôt que de chercher à le sauvegarder et de travailler à l'élaboration d'un concept d’écolo-vacances…
Je vous laisse donc prendre connaissance des délibérations du conseil municipal du 20/11/2023 qui permettent au Maire de la ville de brader le patrimoine historique des Audoniens, et n'en doutons pas, qui permettra aux nouveaux propriétaires de faire de bonnes opérations immobilières !
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune de juillet 2024
Manu… C'est foutu !
À l'heure où je dois transmettre ma tribune pour une parution prévue mi-juillet du journal municipal, nous sommes à l'entre-deux tours des élections législatives de notre pays.
À Saint Ouen sur Seine la messe est dite et l'extrême gauche locale, menée par un des lieutenants du leader Maximo JL Mélenchon, a été réélu dès le premier tour… Sans surprise d'ailleurs !
Après cette méprisante dissolution du Chef de l’État, qui n'est en fait que la suite logique de sa réélection présidentielle de 2022, obligeant une fois de plus les Français à un “NON” choix, la question est de savoir ce que la France va décider et choisir comme destin.
En instrumentalisant par la peur ou le dégoût une élection possible de Marine Le Pen afin de garantir à Emmanuel Macron un nouveau succès non désiré par la grande majorité des électeurs, de gauche et de droite confondues, il fallait bien s'attendre à un blocage institutionnel qui couvait depuis le début de ce second mandat.
Les élections sont donc passées et le deuxième tour a apporté sans surprise une réponse politique claire, la pression de la diabolisation du Rassemblement National est et restera l'argument principal des partis politiques de gouvernement que la France a eu depuis 40 ans, avec le soutien cette fois d'une extrême gauche soi-disant fréquentable !
Ils ne sont d'accord sur rien mais se rassemblent ou se désistent, de l'extrême gauche la plus radicale à la droite la plus modérée, pour évacuer, d'un revers de bulletins de vote et de pseudos barrages tout aussi pseudo-républicain, les 11 millions de Français qui crient leurs colères légitimes en se réfugiant dans les bras de l'extrême droite française qui, à leurs yeux, est de moins en moins extrême mais qui demeure le cauchemar des élites médiatiques, artistiques, journalistiques, sportives et politiques.
C'est sûrement la plus mauvaise façon de les combattre au vu de la montée régulière de leurs scores, tout en prenant le risque de les amener définitivement au pouvoir, par petits calculs politiciens ou croyances démagogiques.
Ce petit jeu était bien connu dans les années 80 et c'est un socialiste, François Mitterrand, qui le premier a orchestré la promotion du Front National pour pourrir la vie d'une droite pleine de complexes. Et bien notre cher Président Macron reprend le principe mais avec plus de zèle puisqu'il développe la méthode, aussi bien à droite avec le RN en écrasant les républicains, que simultanément jusqu'à la gauche en faisant le lit de LFI pour détruire le parti Socialiste !
La forte mobilisation du deuxième tour ne représente en aucune façon une adhésion massive à notre système démocratique mais répond simplement au besoin de contester électoralement une grossière manipulation que dénoncent les citoyens quand le chef de l'Etat oublie qu'il gouverne au nom du peuple français et non pas au nom de petites ambitions malsaines, mettant en péril les institutions de la Vème République et la cohésion nationale.
À Saint Ouen les résultats sont conformes aux zones denses urbaines des grandes villes françaises. Durant mes six années à gérer l'avenir de la ville, j'ai été accusé injustement par la gauche locale de modifier la nature électorale historiquement populaire, en important massivement des « petits bobos parisiens », considérés par cette clique de gauche comme bien trop riches pour notre ville paupérisée. Il faut avouer, à la vue des résultats audoniens et du score du député sortant, Mr Éric Coquerel, que celui-ci, en migrant du 17e arrondissement de Paris pour passer de l'autre côté du périphérique, a compris, bien mieux que la gauche audonienne et mon successeur, que le « bobo parisien » était plus petit bourgeois d'extrême gauche… que bohême social-démocrate !
La mascarade des nominations à l'Assemblée Nationale et la marginalisation des élus du Rassemblement National et des millions de Français qui les ont élus, vont sûrement accroître le fossé séparant les français entre eux. La désignation d'un prochain gouvernement de circonstance, sans véritable légitimité et colonne vertébrale programmatique, fera le reste et Marine dans tout cette déliquescence institutionnelle engrangera les déceptions et mécontentements d'un peuple méprisé, trompé et fracturé !
Alors un grand merci à notre cher Président de la République, à ses complices que sont nos partis politiques respectifs et à nos castes idéologiques des beaux quartiers qui nous livrent pieds et poings liés aux extrêmes haineux de gauche comme de droite en criant sans vergogne… Vive la France, vive la République !
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune de Septembre 2024
La dette humaine…C'est vous !
A Saint-Ouen, il faut désormais s’habituer au gouffre qui existe entre les arguments positifs et élitistes de la « propagande municipale » et la réalité, beaucoup plus terne, du quotidien des Audoniens.
En cette fin d’été Olympique, deux exemples concrets illustrent parfaitement ce décalage entre “fiction et vécu” :
La période des JOP 2024 où, malgré les engagements fort du maire et promesses d’intense liesse populaire, le programme proposé s’est révélé bien pauvre comparé à ceux des villes voisines, et bien éloigné des espérances suscitées. Le seul vainqueur et grand bénéficiaire de cet été audonien est le premier magistrat de notre ville, qui a profité de ses nombreuses invitations VIP pour vanter ses mérites et satisfaire son égo via un processus de communication médiatique qui est parvenu à faire de lui, en un été, un hypothétique premier ministrable, susceptible de former un gouvernement écartant LFI, cependant majoritaire aux dernières élections législatives sur sa commune !...
L’autre exemple concerne malheureusement le personnel communal, poumon essentiel de notre ville, qui s’apprête à vivre une rentrée des plus compliquées, loin de la « gestion ambitieuse » basée sur la « bienveillance et l’excellence » vantée dans un article du magazine SO Saint-Ouen du mois de juin dernier, et volontairement circonstancié afin de camoufler le malaise grandissant des employés communaux.
Dans ce sujet, les agents de la ville ont pu y découvrir, non sans surprise, que tout allait bien pour eux et qu’ils avaient la chance d’être un personnel choyé par un employeur aux petits soins pour eux.
Malheureusement Monsieur le Maire, la communication positive et son lot de manipulations ne transforment pas les mensonges en vérités, surtout auprès des intéressés, quand la situation est tout autre dans leur quotidien professionnel.
Il faut avoir un réel potentiel de cynisme pour oser vous adresser à la population et au personnel communal de cette manière alors que l'administration audonienne subit les tristes méthodes du clientélisme politique que vous avez instauré au sein des services municipaux depuis le début de votre mandat.
De plus en plus éloigné de Saint-Ouen-sur-Seine et des réalités du terrain, vos préoccupations apparaissent désormais tout autres, faisant ainsi de la ville et des Audoniens votre tremplin institutionnel afin de combler un besoin existentiel basé sur un plan de carrière au sein d'une élite politique en pleine déconfiture, ne cherchant qu'à sauver son existence, quitte à trahir ses fondamentaux idéologiques en abandonnant ses convictions, si toutefois celles-ci ont vraiment existé un jour.
Avant de développer plus avant mon propos sur le sujet, je vous propose de revenir quelques années en arrière, en 2020, lors de la campagne des élections municipales, où le candidat Karim Bouamrane, jamais avare de petites phrases chocs, avait à cœur de me faire passer pour un véritable bourreau du personnel communal.
Pour appuyer ces mensonges, il n’avait pas hésité, le jour de son investiture, à détourner de son sens initial l’expression “la dette sociale” en la transformant en “dette humaine” afin de me l’imputer pour illustrer ses sous-entendus sur le soi-disant “mauvais traitement” subi par le personnel communal lors de la mandature précédente.
Jolie pirouette sémantique pour gommer son appartenance durant 19 longues années à une majorité plurielle de Gauche qui avait, elle, laissé une véritable dette financière, faisant de Saint Ouen en 2015 la deuxième ville la plus endettée de France.
Alors, quatre ans après, il m'apparaît nécessaire de faire un premier point d'étape sur le ressenti de nos ressources humaines, avec ces femmes et ces hommes qui contribuent chaque jour, par leur travail, au fonctionnement de notre collectivité et qui ne semblent absolument pas en phase avec vos grandes déclarations de bien-être au travail et de bonheur partagé.
Monsieur le Maire, si tout va bien, comment expliquez-vous que de nombreux agents viennent désormais le matin au travail « la boule au ventre » souffrant de troubles anxieux, ainsi que la vague de départs sans précédent de ces deux dernières années où nombreux sont les agents qui ont fait le choix de jeter l’éponge et de mettre leurs talents au service d’autres collectivités plus reconnaissantes ?!
L’hémorragie est cependant visible car désormais elle s’étend de la Directrice Générale des Services à la direction des Finances, aux agents de la Direction des Ressources Humaines, de la Direction de la Communication, de l’Hygiène, ou encore des équipements sportifs (comme notre fameuse piscine dont la rentrée promet d’être bien compliquée…) .
Et je pense, ne parler là que de la partie émergée de l'iceberg.
Oui Monsieur le Maire, il y a votre fiction à l’eau de rose avec la fameuse “bienveillance” tant vantée, et puis les réalités du quotidien où les procédures disciplinaires se multiplient, avec son lot de harcèlement et de mises au placard, rappelant les bonnes vieilles chasses aux sorcières d’un temps que j'avais pourtant aboli afin de dépolitiser l'administration audonienne pour qu'elle redevienne plus efficace et surtout au service de l'ensemble de la population et pas simplement de quelques-uns !
D’ailleurs, même le syndicat majoritaire du personnel est rentré définitivement dans votre Majorité, faisant de vous l'idole des fonctionnaires territoriaux. La CGT version “nouvelle vague” a ainsi rompu définitivement avec le parti communiste pour se convertir à la « sociale démocratie Macronienne ».
Une « dette humaine » qui explose (pour reprendre la formule consacrée) avec votre politique des “ copains d’abord”, sans oublier celles et ceux que vous avez fait venir de villes en échec et qui se croient tout permis vis à vis du personnel communal en place, avec des méthodes managériales très particulières sous couvert de la confiance du Maire.
Cet article nous apprend également que depuis votre accession aux responsabilités (4 ans), 479 agents ont bénéficié d’un avancement de grade, soit 44% de plus que dans la période comprise entre 2017 et 2019 (2ans), et nous vous reconnaissons bien dans cette grossière manipulation des chiffres qui consiste à comparer ceux-ci sur 2 périodes de durée inégale…
Vous appliquez apparemment la méthode du “plus c’est gros plus ça passe”, en enfonçant le clou sur les formations. Pourtant il semble que là encore les agents communaux ne se retrouvent pas dans vos affirmations et nous font remonter plutôt l’inverse concernant leur évolution de carrière, en regrettant au passage l’opacité qui règne de ce côté-là.
Dans le même esprit, vous apparaissez en magicien en déclarant que le budget RH est maitrisé et qu’il participe au désendettement de la ville, tout en nous annonçant une augmentation de 150% des titularisations, 3000 % des CDIsations et 8,5 millions dédiés à l’amélioration des conditions de vie des agents et l’entretien de l’administration municipale…Un nouveau tour de passe-passe qui pourrait faire illusion en première lecture, mais qui démontre la manipulation et le cynisme politique qui vous caractérisent.
Vous qui n’avez pas hésité à vous approprier le fruit du travail de la précédente majorité en réécrivant souvent l’histoire, je vous invite à vous inspirer de mes méthodes en n’hésitant pas à publier, via l’intranet de la municipalité par exemple, la liste nominative des agents promus depuis 2020 et les détails de ces titularisations/CDIsations, comme les détails couverts par ces fameux 8,5 millions d’euros.
Bienveillance et transparence peuvent aller de pair dans l’intérêt des agents, comme de la
Collectivité, et cela peut rapporter beaucoup plus que la communication positive basée sur les coups médiatiques et opportunités grossières !
Malheureusement, force est de constater que sur ce sujet et tant d'autres, le compte n’y est pas, mais les Audoniens commencent à ouvrir les yeux et regrettent de plus en plus de vous avoir accordé leur confiance. Tout comme d'ailleurs les employés communaux ont pu le faire en plaçant un syndicat en tête pour les représenter et s'aperçoivent qu'ils ne peuvent pas compter sur eux pour les défendre face à des méthodes de harcèlement.
Un syndicat historiquement majoritaire qui semble avoir définitivement fait allégeance au Maire et à son entourage, rejoignant le clan des courtisans, en préférant le confort de ses représentants, aux intérêts des agents communaux.
Plusieurs tracts à caractère hautement politique viennent étayer mes propos et affirment dans un inventaire à la Prévert que tout va bien depuis 2020, sur lesquels il ne manque plus que la formule révolutionnaire des régimes totalitaires d'Amérique latine, si chère à notre Gauche française, “ Hé Viva… Karim Bouamrane ! » …
Ce déni généralisé du Maire, de son administration et de leurs alliés de la CGT commence à peser lourd en terme de conséquence avec une administration de plus en plus affaiblie par un malaise psychosocial grandissant et ce n’est pas en réécrivant l’histoire que les choses s’arrangeront. Plus le déni durera, plus la situation sera désastreuse.
Il n'y a qu'à voir la façon dont sont remerciés l'ensemble des agents d'un service public territorial lors des soirées mémorables du personnel communal, comme les « Vœux en doudoune dans la patinoire abandonnée » ou ceux à la Communale, un lundi soir jusqu’à 22 heures, sans les conjoints… Mais c’est certainement cela l’excellence dans la gratification au personnel.
Nous sommes bien loin des vœux au personnel façon William Delannoy mais ça, c'était avant… Comme bien d'autres choses !
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
Tribune d 'Octobre 2024
Gâchis et mépris… SO much !
Le jour où j'ai stoppé le projet initialement prévu par Nexity et Jacqueline Rouillon sur le boulevard Victor Hugo pour en faire un véritable quartier reliant la Seine et le nouveau quartier du grand Parc, je me suis dit que le dernier bâtiment historique des usines Alsthom ne pouvait pas simplement accueillir des bureaux mais qu'une telle structure, mêlant verre et métal, pouvait devenir un véritable lieu de vie.
Cette magnifique structure nous permettait ainsi d'être le trait d'union entre le Saint-Ouen historique et le futur quartier des Docks, pour que ces 100 hectares deviennent une partie intégrante de la ville. J'ai alors conçu, autour de cette halle qui devait être gourmande, un quartier vivant et commercial avec une grande rue bordée de boutiques et suffisamment large pour accueillir durant les fêtes de fin d'année un véritable “Marché de Noël” permettant durant 15 jours à l'ensemble des Audoniens de venir en famille découvrir ce lieu de vie autour d'un événement festif éphémère mais répétitif.
Malheureusement, Son Excellence est passée par là et cette nouvelle majorité, sortie tristement des urnes en 2020, a modifié cette artère commerçante, dénommée Cours des Lavandières en hommage à notre passé populaire et à ces femmes se rendant sur les rives de la Seine pour laver le linge sale des travailleurs des usines audoniennes. Ainsi cette grande rue commerçante est devenue par la grâce de l'excellence, caractérisée par l'incompétence, un lieu de garderie à ciel ouvert rempli d'aires de jeux pour bambins, sous les fenêtres et balcons de centaines de logements.
Le résultat de cette excellente idée de notre caricature de 1er Ministrable local est sans appel, comme en témoigne la déclaration, que je vous partage ci-après, d'un Audonien sur les réseaux sociaux face à cette aberration urbaine qui bafoue les principes de tranquillité publique et d'aménagement commercial.
« LE SACCAGE URBANISTIQUE DU COURS DES LAVANDIÈRES
Un beau projet à la base, avant 2020, que ce cours des Lavandières.
Cela devait être un cours piéton arboré et animé de commerces. Une sorte de poumon commercial du nouveau St Ouen-Les Docks.
L’histoire semble tourner tout autrement en raison d’un opaque accord entre Ville de Saint-Ouen sur Seine et le groupe Frey.
Aujourd’hui beaucoup de coques commerciales toutes gérées par Frey sont vides et ne trouvent pas preneur tant les loyers sont paraît-il élevés.
Des jeux énormes et démesurés qui créent des nuisances insupportables pour les riverains ont été installés sous l’impulsion de Frey, Ville de St Ouen et Monsieur Le Maire Karim Bouamrane.
Une aberration ! Ces jeux ouverts 24/24 « trônent » au milieu des habitations et génèrent des nuisances diurnes et nocturnes.
Le cours des lavandières s’est donc transformé en une cour de récréation géante 24h/24 alors que le grand parc à 5 minutes à pied peut accueillir de tels jeux.
La nuit ces jeux sont squattés par des jeunes et au petit matin c’est un spectacle de désolation qui s’offre aux riverains puisque des mégots en tout genre et des ballons de protoxyde d’azote jonchent le sol de ces 3 jeux !
Avis aux parents qui utilisent ces 3 jeux ⚠️
Prudence car vos petits pourraient porter à la bouche des substances nocives laissées par les squatteurs nocturnes (cf photos)
Pour couronner le tout s’ajoutent :
- une décoration agressive et improbable au sol et qui s’auto sali (cf photos)
- un mobilier cheap recyclé en bois non entretenu qui pourrit et qui semble appartenir à Communale Saint-Ouen pour certaines pièces
- des tables, des chaises et des fanions du plus mauvais goût donnant des allures de kermesse permanente
- des rats qui prolifèrent en raison des détritus des pique-niques à répétition
Il n’y a aucune cohérence et logique dans toutes ces installations.
Ce cours est à présent chargé d’un mobilier inutile en tout genre :
- un kiosque à vêtements qui ne semble pas marcher car aucun client ne semble y entrer
- il se dit qu’une buvette géante va être installée en face de biocoop alors qu’il y a la halle à 30 mètres (!)
- des caisses en bois qui pourrissent en guise de décoration …
Ceux qui sont à la manœuvre de toutes ces aberrations urbanistiques n’aiment pas St Ouen et le Cours des Lavandières car c’est vraiment laid et nulle part ailleurs vous ne trouverez de telles aménagements !
L’exaspération commence à monter parmi les riverains car ce cours qui devient un enfer.
Les extérieurs balcons et terrasses des immeubles en front sont inutilisables en raison des cris en discontinu, le télétravail est difficile aussi.
Des rencontres avec ville de St Ouen concernant les 3 jeux se sont soldées par des échecs tellement nous sommes peu écoutés voire même méprisés par certains élus de ce quartier au ton très expéditif et condescendant.
Des actions sont en cours, un collectif actif a été créé …
Je vous ai mis qq photos du cours des Lavandières tel qu’imaginé avant 2020 et les photos actuelles.
Chacun appréciera …
Je joins aussi qq vidéos pour que vous compreniez les nuits sur le Cours, les joies des jeux.
Pour reprendre la rhétorique tant martelée par @ville de Saint Ouen :
« une ville apaisée, végétalisée et sécurisée 🤣 »
C’est tout le contraire qui se produit Cours des Lavandières !
Bonne promenade aux Audoniens qui ne sont pas encore venus par ici …
Ne vous laissez pas berner par les couleurs agressives au sol qui sont là pour faire diversion etc … Prenez plutôt le temps d’observer les coques commerciales vides, le mobilier bas de gamme imposé par Frey et de vous faire votre propre idée du « BEAU » et de « L’EXCELLENCE » selon ville de St Ouen et Frey … »
William Delannoy
Conseiller municipal d' opposition - Saint Ouen sur Seine
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